D’après nos sources, le changement de calendrier est motivé par des considérations liées aux conditions de vie des élèves du sud du pays et à la difficulté, pour eux, de passer un examen aussi important que le baccalauréat à une période coïncidant avec les grandes chaleurs. D’autres sources avancent également que le changement de calendrier intervient à la demande des syndicats et des associations de parents d’élèves, qui craignent que la température élevée dans le Sud algérien au mois de juin n’ait un impact négatif sur les performances et le moral des élèves concernés par l’examen national.
Enfin, d’autres sources encore, n’ont pas hésité à critiquer la modification des dates des examens de fin d’année, estimant que la question n’a pas été si bien étudiée qu’on le disait. C’est ce qui explique, selon elles, « un changement qui intervient au mois d’octobre ».
Le plus sûr est que ce changement, en dépit des critiques, ne fera certainement pas polémique. « Le mois d’octobre, ce n’est pas le mois de janvier », commentera un responsable du ministère. Cette personne préfère mettre l’accent sur la dernière instruction envoyée aux chefs d’établissements par Nouria Benghebrit, leur demandant de prendre toutes les mesures nécessaires pour encourager le travail associatif et la constitution de comités de parents d’élèves dans les écoles, les collèges et les lycées. Il faut inciter à la constitution de ses collectifs, instruit, en substance, Mme Benghebrit en expliquant que le parent d’élève agissant dans un cadre organisé est un « partenaire » excellent et incontournable pour la bonne marche des établissements de l’éducation nationale.